Quelques pistes à exploiter
Premièrement, il faut savoir que le test salivaire doit s’effectuer dans un cadre précis prévu par la loi. Il se fait dans les conditions suivantes :
· En cas d’accidents ayant causé des dommages matériels ;
· Si une infraction du Code de la route a été commise ;
· Si les forces de l’ordre soupçonnent que le conducteur a fait usage de stupéfiants ;
· Par ordre du procureur avec des dates et des lieux bien déterminés.
Les différents modes de dépistage de stupéfiant
Le test salivaire
C’est le plus récurrent lors des contrôles routiers. Il permet de détecter la présence de plusieurs types de stupéfiants (cocaïne, crack, ecstasy, cannabis, opiacé et amphétamines). En cas de contrôle négatif, les forces de l’ordre n’ont aucune raison de retenir l’automobiliste.
Dans un cas de contrôle positif, les conséquences sont les suivantes : les forces de l’ordre retiennent votre permis pendant 72 heures, ensuite une analyse de sang du conducteur sera faite.Le préfet pourra décider dans ce délai de suspendre votre permis de conduire pour 6 mois, voire 1 an.
Le test urinaire
Il se pratique aussi lors des contrôles routiers même s’il est moins fréquent que le test salivaire. Son avantage est qu’il peut détecter des stupéfiants consommés entre 2 à 7 jours, voire plus. Quels que soient les résultats de ce test, ils ont les mêmes conséquences que ceux du test salivaire.
L’analyse sanguine
C’est le plus fiable et le plus précis.
Il est vrai qu’une bonne connaissance de la loi permet au conducteur d’avoir des comportements adéquats face à de nombreuses situations. Ceci constitue un véritable atout pour leur avocat. Cependant, il est conseillé de faire appel à un avocat pour assurer sa défense.
Nous vous invitons à lire également notre sujet sur la composition pénale pour conduite sous stupéfiant.